Saison Akhet - mois n°1 Djehouty du 7 juillet au 5 août - mois n°2 Pa-en-Opet du 6 aout au 4 septembre - mois n°3 Hout-Hor du 5 septembre au 3 octobre - mois n°4 Ka-er-Ka du 4 octobre au 3 novembre Saison Peret - mois n°1 Ta-Âbet du 4 novembre au 3 décembre - mois n°2 Mekher du 4 décembre au 2 janvier - mois n°3 Pa-en-Imen-Hotep du 3 janvier au 1er février - mois n°4 Pa-en-Renenoutet du 2 février au 3 mar Saison Shemou - mois n°1 Pa-en-Khonsou du 4 mars au 2 avril - mois n°2 Pa-en-Ipet du 3 avril au 2 mai - mois n°3 Ipip du 3 mai au 1er juin - mois n°4 Mesout-Rê du 2 juin au 1 er juillet Jours épagomènes 2 juillet jour épagomène 1 naissance d'Ousir (Osiris) 3 juillet jour épagomène 2 naissance d'Hor (Horus) 4 juillet jour épagomène 3 naissance de Soutekh (Seth) 5 juillet jour épagomène 4 naissance d'Aset (Isis) 6 juillet jour épagomène 5 naissance de Nebt-Het ( Nephtys) Dates pour une année normale, pour les années bissextiles il est ajouté un sixième jour épagomène conformément au décret de Canope, édicté par l'assemblée des prêtres égyptiens réunis à Canope, ville près d'Alexandrie en l'an 9 du règne du pharaon Ptolémée III Évergète en 238 av. J.-C.
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Nouvelle vidéo de MerytSermet du groupe Neferou Khepri sur les cosmogonies (récit de la création du monde) en Egypte ancienne. Parmi les premiers auteurs et fondateurs de projets dédiés à la spiritualité égyptienne, nous trouvons Richard Reidy (1944 - 2015). C’était une personnalité appréciée du monde néo-païen aux USA et notamment de la sphère du Kémitisme (kemetism). un des pionniers du "kemetism" aux usa Richard Reidy a commencé son cheminement en obtenant en 1979 une maîtrise en théologie. Puis, en 1998, il a fondé l'un des premiers temples de la tradition égyptienne aux États-Unis, The Temple of Ra, basé à San Francisco. Il a ensuite fondé trois autres temples à San José, Sacramento et Denver. Cette communauté, toujours vivante, possède son site site web : kemetictemple.org. Il est resté personnellement actif dans les temples de San Francisco et de San Jose, se réunissant chaque mois pour des rituels et des études. Il est également connu pour la publication en 2010, d’un ouvrage de référence sur les rituels égyptiens, utilisés par de nombreux pratiquants outre-atlantique, Eternal egypt, ancient rituals for the modern world. Eternal egyPT, ouvrage de reference Ce dernier contient la retranscription de nombreux rituels pratiqués dans les temples de l’Égypte ancienne à l’époque des pharaons. Il présente les rituels sous une forme conçue pour aider les pratiquants d’aujourd’hui à restaurer les anciens rites égyptiens. Il est basé uniquement sur des sources anciennes authentifiées. L’auteur a ajouté des commentaires et des informations générales avec chaque rituel, pour aider à comprendre le symbolisme et la mythologie. L’égyptologue et archéologue Paul Harrison a eu l’occasion de le rencontrer et de l’interroger dans le cadre de la rédaction de son livre, Profane egyptologists , sur la résurgence de la spiritualité égyptienne dans le monde moderne. On peut écouter un podcast de Paul Harrisson, sur Youtube, à propos de The Temple of Ra, enregistré en 2018 avec leurs membres, bien après la mort de son fondateur Richard Reidy : https://youtu.be/ZR-5-Eq9pTw. son ouvrage posthume Au moment de sa mort, il travaillait sur un autre ouvrage, qui devait prendre la suite de The Eternal Egypt. Les membres de sa communauté, Kemetic Temples, ont terminé son travail et publié son livre à titre posthume au nom de Richard Reidy. Vous pouvez le trouver sur Internet sous le titre de Everlasting Egypt. Il présente plus de 37 rituels pour les dieux, les déesses et les festivals annuels et lunaires sous une forme conçue pour aider les pratiquants à restaurer les anciens rites de l'Égypte. Il comprend aussi une introduction complète avec un modèle pour l'organisation d'un temple ou d'un groupe de spiritualité égyptienne, dans le contexte moderne hommage Richard était connu dans la communauté païenne américaine grâce aux nombreux ateliers et rituels qu'il dirigeait à Pantheacon, une convention païenne qui se tenait à San Jose, en Californie. Lors de son décès de nombreuses personnalités du monde païen et de la spiritualité égyptienne lui ont rendu honneur. Un article fut publié à son sujet sur Wild Hunt. Ta Netjerou tenait à lui rendre hommage au travers de cet article pour le travail, qu’il a accompli en faveur de la renaissance de la spiritualité égyptienne. Sources :
- Hommage à Richard Reidy par the Wild Hunt, décembrer 2015 - Rituel hommage à Richard Reidy par Rev. Pthamassu; novembre 2015 En ce début d'année, Ta Netjerou a le plaisir de vous annoncer l'édition de sa lettre d'informations format PDF, en partenariat avec le groupe Neferou Khepry.
Plus d'infos à son sujet dans l'édito ;) Bonne lecture ! Le Fonds de dotation « Archéologie et Patrimoine en Méditerranée » (ARPAMED) soutien financièrement des projets archéologiques (fouilles, formations pour étudiants, expositions, restaurations de sites anciens) et toutes les entreprises qui permettent de protéger le patrimoine archéologique et de le mettre à disposition du plus grand nombre. Aujourd'hui, ARPAMED lance sa 1ère campagne de mécénat participatif en soutien à la restauration du site de Karnak. Elle s'intitule : "Il faut sauver le dieu Osiris !". Elle est au bénéfice de la mission Sanctuaires osiriens de Karnak, qui s’attache à étudier et à préserver la chapelle d’Osiris pour comprendre la vitalité de ce culte il y a plus de 3000 ans. La mission La mission Sanctuaires osiriens de Karnak a pour iobjectifs d'étudier et de préserver cette chapelle d’Osiris pour comprendre la vitalité de ce culte il y a plus de 3000 ans.
Les travaux engagés :
Impact du mécénat participatif :
"Il faut sauver le dieu Osiris !" Cet article a été initialement rédigé au cours de l'été 2008 pour Horizons Païens n°11, la lettre d'informations de l'association LAPF, remis à jour et republié par son auteur pour Ta Netjerou. Les anciens calendriers de la Basse époque, dont celui d’Edfou, nous apprennent qu’avait lieu, le second jour du 4éme mois de la saison Shemou, la fête d’Aset la brillante, Aset la lumineuse ou la fête des lumières d’Aset. La désignation en ancient égyptien de cette fête est « Aset Webenout ». Le calendrier du temple d’Horus à d’Edfou, nous apprend que la statue d’Aset était placée sur sa barque de procession, pour être promenée de rues en rues, de villes en régions dans toutes l’Egypte. Elle commençait son parcours sur l’île de Philae où se trouve le plus important et célèbre temple dédié à la déesse. Aset (Isis) recherche le corps de son époux
La fête des lumière aujourd'hui...
Les netjeristes, dans leur jardin, dans la nature et si possible près d’une étendue d’eau (lac, rivière, fleuve) allument torches et lampions lorsque la nuit tombe. Ils confectionnent de petites barques en papier, matières naturelles, où sont déposées de petites bougies. Les petites barques peuvent être aussi porteuses de prières et hymnes. Elles sont déposées sur l’eau. Des offrandes sont faites en l’honneur d’Aset et des hymnes peuvent être lus. Voici quelques exemples d'offrandes : - vin, bière, eau, lait, fleurs de saison, pomme et pomme grenade, encens (en particulier la myrrhe), amulette du nœud d’Aset (nœud Tit). Hymne à aset ou isis Aset, vénérable Mère des dieux, donneuse de vie, maîtresse de Philae
Dame de la Butte (la butte sainte d'Osiris), Reine de Senmout (nom égyptien de l'île de Bigeh) Pleureuse qui connaît les formes secrètes de ton frère; Vénérable, puissante, souveraine des dieux, Toi dont le nom est exalté parmi ceux des déesses; Grande en magie aux desseins parfaits, Dont les charmes refoulent Apophis, Toi sans l'accord de qui nul ne peut entrer dans le palais du seigneur, Glorieux de part ta volonté. Son nom est souveraine de la vie elle qui rend vie à l'Egypte(...) Puissante dans Thèbes, grande dans Dendérah, Forte à Memphis, mère divine dans Coptos, Exaltée à Akhmim, maîtresse de tous les nomes, Qui domine l'Ennéade par ses charmes magiques, Puissante, la force te confère ton prestige. Adorée dans le ciel, souveraine des étoiles, Qui met les étoiles sur leur orbite, Aset maîtresse de vie, dame de la butte sacrée, Souveraine et régente de Philae, Dame des pays du midi. Source, inscription du temple de Philae Le nouvel an égyptien était célébré lors du début de la crue du Nil. Durant la période pharaonique, cet évènement naturel coïncidait avec le lever héliaque de l’étoile Sirius (Sothis/sopdet), je vous renvoie à ce sujet à l'article sur le calendrier publié dans ce blog. Wep renpet signifie « ouverture de l’année ». C’est aussi l’anniversaire de la naissance de Rê-Horakhty (Rê, Horus de l’horizon). En fait, c’est même un plus qu’un anniversaire, car ce jour-là les anciens pensaient rejouer le premier temps de la création, donc la naissance de Rê, appelé le Zep Tepy. Un temps mythique, un âge d’or pendent lequel Rê régnait sur terre et qui devait selon leur philosophie, se renouveler chaque matin. Pour eux, le premier temps de la création se rejoue chaque jour. Chaque jour est une occasion de se renouveler, et plus encore le jour du nouvel an. Comment les anciens célébraient le nouvel an ? C’est probablement la fête la plus appréciée des anciens égyptiens. A cette occasion, ils célèbrent la naissance de Rê, mais aussi toutes les divinités, partout dans le pays. Tôt le matin au lever du jour, les prêtres sortaient la statue de la divinité du naos. Au préalable, ils l’avaient habillée et parée d’amulettes. Puis, ils l’emmenaient pour l’exposer sur le toit de la chapelle aux premier rayons du soleil et ainsi régénérer sa puissance (rituel de l'union au disque solaire). Le temple était aussi reconsacrer aux divinités. Il y avait des processions qui allait du Nil jusqu’au temple. On puisait l’eau nouvelle du Nil et on l’amenait dans des vases jusqu’au temple. Les gens s’échangeaient également des petites présents entre eux et aussi des petites gourdes remplies de l’eau du Nil, dites "gourdes du nouvel an". La population faisait des offrandes aux netjerou (divinités), mais aussi à leurs ancêtres défunts (akhou). Des processions étaient organisées, des illuminations, des repas avec de la musique et de la danse. Aujourd’hui, que peut-on faire ? Il y a deux axes dans les célébrations du nouvel an, premièrement l’idée de se renouveler ou d’éliminer l’ancien et deuxièmement célébrer l’instant. Si votre emploi du temps vous le permet, se lever à l’aube et honorer ses netjerou (divinités) au lever du jour, sortir ses statues, les nettoyer et les exposer au soleil jusqu’à midi. Si il y a une rivière près de chez vous, vous pouvez confectionner des petites barques en papier et les mettre à l’eau avec vos vœux pour la nouvelle année, une prière, une lettre à vos ancêtres dedans. Ce peut-être le bon moment pour nettoyer votre autel domestique et renouveler ses éléments (nettoyer, réorganiser, changer si besoin...etc). Ensuite, vient le temps de la célébration ! Vous pouvez échanger des petits cadeaux avec vos amis, votre famille, prendre un verre ensemble, organiser un repas, un banquet ou aller au restaurant, faire la fête, danser, chanter, toute la journée, etc. Vous pouvez aussi en fin de soirée faire une procession avec lampions et aller au bord d’une rivière faire un rituel, déposer vos petites barques en papier ou ritualiser en famille dans le jardin à la lueur des bougies au crépuscule. Cette année, Ta Netjerou célèbre le Wep Renpet au 24 juin !
Le culte domestique est le culte rendu aux divinités et aux ancêtres au sein du foyer. Ce sujet a pu être étudié par les égyptologues et ensuite les netjeristes, grâce à des sources écrites. Je citerai par exemple les papyrus et les ostraca comportant des sorts de guérison, de protection, les textes d’offrandes, de dédicaces et les lettres privées. Les archéologues ont aussi étudié les objets et les espaces de cultes retrouvés au sein des foyers. Durant l’antiquité, la population égyptienne vénéraient en famille des divinités comme Bès, Taoueret et Hathor. Ceux-ci étaient particulièrement appréciés comme divinités protectrices des foyers dans tous le pays. A côté de celles-ci étaient aussi honorés des divinités locales ou à portée nationale, et enfin les ancêtres (famille proche, élite locale et/ou personnalité royale). Des traces de ce culte et de la dévotion personnelle ont été retrouvé un peu partout en Égypte. Mais ce sont les fouilles du village d’artisans de Deir el-Medina, qui ont en particulier apporté des éléments intéressants à ce sujet, ainsi que celui de Tell el-Amarna. Ce sont principalement les textes et la culture matérielle, qui apportent des informations sur le culte domestique en Égypte ancienne aux chercheurs. Celles-ci sont plus importantes à partir du Nouvel Empire. Calendriers des jours fastes, rêves et magie Il existait en Égypte ancienne des calendriers des jours fastes et néfastes. Ceux-ci pour chaque jour indiquaient si la journée était plus favorable à un certain type d’action ou à une divinité. Je pense par exemple au papyrus dit "Papyrus du Caire". Ce document rédigé en hiératique fut acheté par le Musée du Caire à un antiquaire en 1943. La plupart de ces calendriers sont de la période ramesside, mais ils étaient en usage au moins jusqu’au moyen Empire. Il a été suggéré que leur utilisation au sein de la population pouvait être comparable à l’usage des horoscopes dans les magazines aujourd’hui. Certains les regardent tous les jours, d’autres s’en moquent. Ces documents et la longévité de leur usage montrent que les anciens égyptiens pouvaient se soucier au moins occasionnellement de connaître les moments les plus favorable, à leurs pratiques cultuelles. Il existait dans les temples égyptiens, des espaces pour l’incubation et l’interprétation des rêves. En effet, les anciens égyptiens pensaient que les dieux pouvaient s’adresser à eux à travers les rêves. Mais le déchiffrage des songes se pratiquait aussi en dehors des temples, au sein des foyers égyptiens. Cette pratique est attestée entre autre par le livre des rêves du scribe Kenherkhepeshef et de ses descendants à Deir el-Medina. Les éléments vus en rêves, dont les interactions avec les divinités, pouvaient avoir une signification bonne ou mauvaise. Des conseils étaient indiqués pour contrecarrer les prédictions néfastes, ainsi que l’usage de sorts. Le rêve était au même titre que le rituel une façon d’interagir avec la divinité.
Espaces et objets dédiés au culte domestique Pour leurs pratiques religieuses dans le cadre privé, les anciens égyptiens pouvaient recourir à des installations fixes ou à des objets portables. Les fouilles ont révélé une grande variété d'aménagements dédiés au culte domestique. Certaines familles choisissaient par exemple de construire un emplacement fixe, généralement en forme d'autel surélevé ou de niche murale. On a retrouvé des traces de plâtre blanc sur certains d’entre eux. Les autels domestiques sont particulièrement bien représentés à Deir el-Medina et el-Amarna. On les trouve généralement sous la forme de piédestaux étagés, avec dans le cas de Deir el-Medina des représentations peintes ou modélisées de Bès. Les maisons, qui ne possédaient pas d’installations fixes, recouraient à des tables d'offrande sur pied, des plateaux, des supports et des bassins portables. Ces éléments sont tous attestés en particulier au Moyen et au Nouvel Empire. La plupart, de ceux qui nous sont parvenus, sont faits de matériaux robustes tels que la pierre et la poterie. Ceux en matériaux périssables n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Cependant, quelques sanctuaires en bois ont pu être retrouvés, ainsi que des nattes et des paniers utilisés pour présenter les offrandes Une grande variété de petits objets, ayant pu servir au culte, ont été retrouvé dans les maisons ou près des sépultures, comme des stèles ou des statuettes. A Deir el-Medina, les archéologues ont notamment mis au jour des bustes anthropoïde. Ils devaient selon toute vraisemblance représenter des ancêtres, à qui les familles rendaient hommage au sein du foyer. Les figurines découvertes lors des fouilles sont nombreuses. Elles pouvaient prendre la forme d’êtres humains (souvent de sexe féminin), de divinités domestiques (en particulier Bès et Taoueret), d’animaux et en particulier à l’époque romaine de divinités comme Isis ou Harpocrate. Elles étaient probablement utilisées comme talismans pour bénéficier d’attributs ou de pouvoirs particuliers, servir comme éléments de guérison rituels ou encore comme protections magiques. A El-Lahoun, un groupe d’objets comprenant une paire de battants en ivoire, une statuette et un masque avec des représentations de Bès, ont été trouvés dans deux maisons adjacentes. Ces objets peuvent avoir été utilisé pour des rituels magiques liés à la naissance, peut-être appartenant à un praticien spécialisé dans ce domaine. L'utilisation de bijoux amulettes est croissante à la fin de la dix-huitième dynastie, ce qui coïncide avec une augmentation de la production de bijoux en faïence moulée. Le rituel domestique en Égypte ancienneEn s’appuyant sur les textes et le matériel archéologique, les égyptologues ont pu reconstituer une image, de ce que pouvaient être le rituel en l’honneur des divinités et/ou des ancêtres, au sein des foyers. La population s’inspirait vraisemblablement des rituels des temples et du culte funéraire. Le culte domestique faisait appel à des rites de purification, réalisées grâce à des fumigations d’encens et/ou des libations. Des offrandes alimentaires, liquides ou d’objets étaient faites. Les pratiquants utilisaient des paroles magiques et érigeaient dans leurs maison des images divines protectrices. Si les rites dans les temples étaient réguliers et quotidiens, rien ne permet de penser qu’au sein des foyers il en était de même. Il est possible que les anciens égyptiens ritualisaient selon leurs besoins et de façon irrégulière. Il n’y a pas de preuve évidente d’une pratique journalière assidue, ni l’inverse d’ailleurs. Les rites étaient beaucoup utilisés pour se protéger des menaces du quotidien : maladie, blessures, ennemis, pertes diverses, etc. Beaucoup d’objets et de sorts étaient employés également pour la protection des femmes, des enfants et la fertilité. Enfin, une place importante était accordé au culte des ancêtres à côté de celui des divinités. Par ancêtres, il faut comprendre les ascendants défunts de la famille, mais ce terme désigne aussi les ancêtres royaux (souverains, membres de la famille royale remarquables) ou des personnalités de l’élite locale. Voilà, ce bref panorama du culte domestique s’achève. Vous trouverez ci-dessous les ressources égyptologiques, qui ont permis sa rédaction. Bien évidement le sujet est vaste. Cet article ne vous présente que les grandes lignes. Et comme pour toute recherche historique, ce que les spécialistes ont découvert de la religion au sein des foyers, peut tout à fait être remis en question et/ou compléter par des découvertes futures. N’hésitez pas à consulter les publications déjà parues ou à paraître sur le sujet pour compléter vos connaissances et alimenter votre réflexion. Sopdetmouti pour Ta Netjerou, juin 2020 Sources- Personnal religious practice: house altars at Deir El-medina par Lara Weiss (2009), The Egypt Exploration Society (London)
- Popular religion par Elisabeth A. Waraksa et John Baines, Oxford University - Domestic religious practices par Anna Stevens, UCLA (University of California) encyclopedia of egyptology - Private Religion at Amarna: The Material Evidence par Anna Stevens, Center for Archaeology and Ancient History, Monash University, Melbourne
Qui est Dr. Paul Harrison ?Le Docteur Paul Harrison a obtenu un doctorat en archéologie égyptienne en 2012 de l'Institut d'archéologie de l'UCL, en plus d'une maîtrise avec distinction en 2008. Il est archéologue, égyptologue, présentateur et écrivain. Son livre «Profane Egyptologists» retrace l'histoire de la renaissance de la religion égyptienne antique dans le monde moderne. Il a été publié en 2018 aux éditions Routledge et UCL. Ses conférences ont été publiées dans des périodiques et des magazines tels que «Top Ten Things to Do» du BBC History Magazine, et il a été interviewé à la radio et dans des podcasts internationaux aux États-Unis. Il a travaillé comme conférencier invité à l'Institut d'archéologie de l'UCL, comme examinateur à l'Université des Arts de Londres et guide touristique au Petrie Museum of Egyptology. Il est apparu sur la chaîne History Channel. Il a été l'auteur et le présentateur de la mini-série documentaire Total War de SEGA. Il est l’auteur des podcasts intitulés « The Profane Egypotlogist » (profaneegyptologists.com). Le livre « Profane Egyptologists: The Modern Revival of Ancient Egyptian Religion » Pour l’instant, je n’ai pas pu faire l’acquisition de cet ouvrage. Je n’ai pu en lire que des passages. Mais il est dans ma wish-list. Cependant, ce que j’ai pu en entrevoir est très intéressant. Au moment de la genèse de ce travail en 2007, l’auteur avait constaté qu’il n’existait pas d’étude de ce genre sur ce phénomène. Il s’est entretenu avec pas mal de personnes du monde du kémitisme anglophone pour cette étude. Ils les remercient et les citent en début d’ouvrage. Il connaît le nom de Ta Noutri, qu’il cite dans des notes de bas de page. Mais le site ayant disparu probablement au moment de ses recherches, il n’y a que quelques lignes à son sujet. Il en parle comme étant inactif au moment de la rédaction de son ouvrage. Et il n’y apparemment aucune mention d’autres projets francophones ou européens du même genre, dans son ouvrage (recherches faites via outil de googlebooks, à vérifier plus tard...). Si, son travail me semble a priori assez centré sur les groupes anglophones, il a le mérite d’exister et d’ouvrir la voie de la recherche dans ce sens. Afin de vous donner un ordre d’idée de son contenu, je vous mets ci-dessous son sommaire : Part I - Why kemeticism ? 1. Introduction
2. Establishing orthodoxy
3. Breaking down the doors
PART II - Pharaonic religion 4. Power station, people's opiate or proof of piety ?
5. Faith or decorum? Tracing Amarna upheaval, mourning and mysticism in text and archeology
Part III - Esoterica and egyptology 6. Early encounters
7. Kemetic Orthodoxy and the House of netjer
8. Independents pratictionners and splinter movements
9. Ideologies
10. Practices
11. Objects
12. Discussion: "Contested" resources or continuum ?
13. Conclusion : "recon"-ceptualising Egypt
Ce livre est la première étude approfondie du phénomène désormais mondial du kémétisme ou netjerisme, comme on dit en France. Ils présentent des acteurs clés, utilise des entretiens approfondis pour révéler un continuum de croyances et de pratiques couvrant huit ans d’évolution croissante de cette communauté. C’est donc un ouvrage à découvrir et surtout une première étude, qui je l’espère ouvrira la voie à d’autres études. Ne reste plus qu’à espérer qu’un éditeur français s’y intéresse et nous permette un jour de profiter d’une version traduite en français. Sopdetmouti pour Ta netjerou, juin 2020
Vendredi 12 juin, Merytsekhemt membre de notre partenaire le groupe Neferou Khepri, était dans la Grande Émission sur Radio Arcadie pour parler de la tradition païenne égyptienne ou netjerisme. Si vous avez raté l'émission en direct vous pouvez retrouver son intervention dans le replay sur youtube ci-dessous. Elle vous expliquera ce qu'est cette résurgence contemporaine de la religion des anciens égyptiens dans le monde moderne. |